La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a officiellement repris ses audiences ce lundi 06 octobre 2025. Cette rentrée judiciaire est marquée par la programmation ou la reprise de plusieurs affaires, impliquant des personnalités publiques, des militants politiques, ainsi que des citoyens ordinaires.
Hosée Houngnibo fixé le 13 octobre
La première décision attendue dans les prochains jours concerne Hosée Houngnibo, poursuivi pour dénonciation calomnieuse. L’opposant est accusé d’avoir relayé, dans les médias, des propos sur ses conditions de détention à la prison civile de Ouidah. La Cour rendra sa décision sur sa demande de mise en liberté provisoire, le 13 octobre 2025.
Retour au tribunal pour Julien Kandé Kansou
Le militant et membre de la cellule de communication du parti d’opposition Les Démocrates, Julien Kandé Kansou, verra également son procès reprendre, le 14 octobre 2025. Déjà à la barre le 1ᵉʳ juillet dernier, il est poursuivi pour harcèlement par voie électronique et diffusion de fausses nouvelles.
Affaire HOUNDEGNON, le verdict attendu pour le 20 octobre
Arrêté, avec son neveu, le 13 novembre 2024, pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique et d’incitation à la rébellion », Louis Philippe Houndégnon était lundi O6 octobre 2025 devant la chambre d’appel de la CRIET. Sa mise en liberté provisoire demandé par son conseil est rejetée par la cour et le dossier est renvoyé au 20 octobre 2025.
Une affaire d’escroquerie de 7 millions FCFA reprogrammée
Un autre dossier inscrit au rôle est celui de deux jeunes accusés d’avoir escroqué une somme d’environ 7 millions de francs CFA, à un commerçant, grâce à un stratagème impliquant un faux féticheur. Leur audience a été fixée au 13 novembre 2025, après un premier passage devant la juridiction.
Plusieurs dossiers encore en attente
Parmi les affaires en attente figure celle du journaliste et activiste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè. Interpellé à Abidjan le 10 juillet 2025 puis extradé vers le Bénin, il a été placé en détention provisoire. À ce jour, la date de son audience n’a pas encore été communiquée.
Autre dossier très attendu : celui de Richard Ouorou Boni et deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, impliqués dans une affaire de corruption d’agent public, lors de la procédure d’obtention du récépissé du parti Le Libéral. Ils sont incarcérés depuis le 22 mai 2025. L’instruction de leur dossier a déjà démarré, mais ils attendent toujours la première audience.